jeudi 16 décembre 2010

Les perruches à collier


Fin de matinée, de notre chambre nous avons pu admirer des perruches qui sont venues se poser sur le cocotier qui touche pratiquement notre balcon.


La couleur du mâle en général est vert clair.La perruche indienne se rencontre couramment dans les régions boisées de manière aérée et dans les endroits défrichés gagnés sur la forêt.Nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir les photographier de si près.


Un vrai moment de bonheur!

Lydie

mardi 16 novembre 2010

Venir à Benarès

Tôt le matin règne une animation au bord du Gange, de nombreux hindous se lavent, chantent, récitent des mantras et lavent leur linge, c’est pourquoi nous nous sommes levés tôt  et sommes partis à bord d’une barque pour profiter du spectacle. En remontant le courant on aperçoit avec la première lueur qui réchauffe, les palais de couleurs ocre, les forteresses fantôme, qui faute d'argent pour les entretenir, attendent d'être transformées en hôtel.


La ville est célèbre pour ses ghâts de plus de 7km en forme de grandes marches qui longent le Gange sur la partie sud de la ville face au soleil levant. On peut prendre le temps de flâner dans les ruelles étroites qui longent le fleuve, transporté par la musique et les odeurs d’encens.


 Le plus spectaculaire survient à la tombée de la nuit, chaque soir sur les ghât, se rassemblent de nombreux hindous pour assister à l'offrande du feu appelée l'arati, très beau spectacle. Imaginez un bal lumineux de chandeliers enflammés tenus à bout de bras par les prêtres qui dessinent des cercles à l’infini. Les brahmanes, dont les temples jalonnent le rivage, effectuent ce rituel avec un attirail sonore qui attise le mystère de la cérémonie : coups sourds des tambours, sifflements des conques, ruissellements cristallins des clochettes.Un moment que l’on a adoré


 Les ablutions
Il s’agit d’un rituel perpétué depuis la nuit des temps qui consiste à venir se laver dans l’eau du Gange, d’y plonger la tête 3 fois de suite, d’en boire une gorgée (même si tous ne le font pas) et de remonter les marches pour se sécher. L’histoire veut que chaque Maharadja en fin de vie venait dans la ville, il se faisait construire un palais, un temple, dans lequel il attendait la mort. Chaque édifice a donc donné lieu à un ghât.

Les crémations

Il y a deux endroits où la prise de photos est interdite: il s’agit du temple de Shiva et des lieux de crémation, ce qui est tout à fait normal. La vue des bûchers surprend mais n’effraie pas. Se trouvant au centre des cinq lieux saints « Manikarnika Ghât » symbolise la création et la destruction. A Manikarnika ghât, les âmes des restes mortels confiés aux flammes avec des prières, reposent dans la paix éternelle et espèrent ainsi atteindre le nirvana. Pour l’hindou la mort est vue comme une libération... 


 Les cadavres enveloppés seulement d’un sari, arrivent de toute l’Inde,celui ci est attaché sur un brancard en bambou et transporté par quatre personnes, ce qui explique qu’à Bénarès les crémations ont lieu 24 heures sur 24, avec souvent des cadavres qui attendent leur tour.
Il y a environ 300 crémations quotidiennes, le corps met environs 3 heures à se consumer entièrement et nécessite 350 kg de bois. Le bois le plus recherché (bois de santal) peut coûter jusqu’à plus de 150 roupies  le Kg (2,50 Euros) pour les indiens c’est très cher. Ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir ce bois peuvent opter pour un bois de classe inférieure, beaucoup moins cher, mais qui se consume mal.


Arrivés au bord du Gange, Les corps qui ont été lavés, rasés sont installés sur le bûcher, enveloppés d’un sari de couleur (rouge pour les femmes, blanc pour les hommes, jaune doré pour les vieillards sans distinction de sexe) Ces incinérations publiques créent une véritable fascination pour qui les observe, il y règne une ambiance sereine face à la mort, autour les gens, dans leurs habits de tous les jours, y sont calmes et silencieux, pas de manifestation de tristesse, aucun discours, bref la vie qui continue ou plutôt qui s’achève pour une bien meilleure semble- t -il !
Tous les hindous ne sont pas incinérés, certains en sont exemptés car considérés comme purs : les sâdhus, les nouveau-nés, les femmes enceintes, les victimes de serpents et les vaches; les malades morts de variole ne sont pas incinérés pour raisons sanitaires. Ils sont alors directement immergés dans le fleuve.

Chaque hindou dois venir ici au moins une fois dans sa vie se purifier dans les eaux du fleuve. Certains n'y viendrons que pour y mourir car c'est l'assurance d'accéder au paradis et d'échapper au samsara, le cycle sans fin des renaissances et des réincarnations.

 
 Paradoxalement l’homme le plus riche de Varanasi est un intouchable, c’est lui qui vend le bois pour les crémations et possède la plus belle maison de toute la rive du fleuve..


La veille de notre départ nous avons pu assister a la fête du soleil qui est dédié aux femmes.c’est une fête superbe haute en couleurs, au bord du Gange les femmes mariées, viennent par millier, parées de leurs plus beaux saris, accompagnées de leurs plus jeunes enfants, pour faire des offrandes aux Dieux. elles dorment par terre sur une couverture et le lendemain vers 3 heures elles entrent dans le Gange et attendent dans la froide eau du fleuve pendant plusieurs heures, le lever du soleil en offrant aux dieux du lait, pour demander bonheur et santé pour tous leurs enfants pendant un an.

 

Bénarès est différente, nulle part ailleurs en Inde on ne retrouve cette étrange atmosphère. Mourir à Bénarès étant le vœux le plus cher de celui qui a la foi hindoue....

Lydie &; Niko

mercredi 27 octobre 2010

Diwali

   Fête des lumières


C’est certainement l’une des fêtes hindoues la plus gaie et d’ailleurs très attendue qui a lieu le 5 novembre. Elle est célébrée dans le monde entier.

Les festivités durent cinq jours, le troisième, est le plus important, car c'est aussi le dernier jour du calendrier hindou (Vikram), utilisé dans le nord de l'Inde.

Dans l'Inde du Sud, Diwali ne coïncide pas avec le début de la nouvelle année, car un autre calendrier est utilisé, le calendrier Shalivahana le Nouvel An se déroulant habituellement au printemps, en général en mars ou avril.

Des milliers de lampes illuminent les rues et les maisons pour indiquer la route à Rama qui était un roi véritable, mythique de l'Inde antique.
Dans l'hindouisme, Rama est considéré comme le septième avatar du dieu Vishnou.

Aujourd’hui,  la fête est aussi dédiée à Lakshmi, la déesse de la fortune, et à Kali au Bengale.Hé oui! il y a beaucoup de dieux en inde, environs trente millions.

C’est l’occasion de s’échanger des sucreries, de s'acheter de nouveaux vêtements, de repeindre les magasins... Partout, il y a des illuminations et des feux d’artifice. Les maisons et les bâtiments sont illuminés dans tout le pays. La fête des lumières est particulièrement spectaculaire à Bombay. Feu d'artifice et illuminations font briller Varanasi (Bénarès) de mille feux.

Lydie

samedi 16 octobre 2010

La Puja

Dans toute l’Inde durant deux jours les hindous font des pujas

Il s’agit d’un rite d’adoration d’origine aryenne qui a remplacé le sacrifice védique qui était pratiqué dans un lointain passé.



La "puja" consiste en une offrande de fleurs, de fruits, de riz, d’eau, d’encens à ces divinités. La personne qui accomplit la "puja" agite d’abord une clochette pour indiquer le début de la célébration, puis elle allume les lumières : bougies, cierges en tout genre. Elle peut alors déposer les fruits sur l’autel et procéder à la cérémonie proprement dite en récitant les prières consacrées, les "mantras".


îAujourd’hui on pouvait apercevoir dans toutes les rues  de Pondi des feuilles fraîches de bananier qui ornaient les entrées de maisons ou de magasins. Les haut parleurs qui diffusent de la musique à tue tête...attention les tympans. tous sont prêts à faire la fête.


Lydie.


jeudi 16 septembre 2010

Pondicherry university

Depuis quelques jours nous avons commencé à travailler pour l’université de Pondicherry.
Nous devons leur faire un livre à l’occasion des 25 ans.
Nous nous y rendons en moto ce qui nous fait une petite ballade et nous profitons de la magie du matin en traversant Pondicherry.
 
 
Le campus de l’université est assez grand environ 750 hectares c’est un endroit très calme et très verdoyant.
 

Nous passons des étudiants au professeurs et tous se déroule à merveille même lorsque qu’il nous est prévu un groupe de neuf personnes et qu’a l’arrivée il y en a une quarantaine. 
 

 

Lydie & Niko