jeudi 26 août 2010

Ma boulette

Non, ce n'est pas une boulette de bœuf ou de poulet, mais une Royal Enfield Bullet. Après presque 3 mois d'attente, quelques changements d'options et de couleurs, aujourd'hui j'ai pu recevoir ma moto.
Bien que cela fasse plus de 4 mois que nous sommes ici, je n'imaginais pas la manière utilisée par les indous (contraction personnelle pour indiens hindous) avec laquelle ils livrent un véhicule.
Après une petite heure passée a vérifier la moto et signer des tonnes de papier, j'ai eu la bonne surprise d'apprendre que les 4 premières révisions étaient gratuites.
La cerise sur le gâteau fût la pūjā* qui nous fut faite par le chef mécano. Bénédiction rituelle de la machine et de son pilote, cette cérémonie ne m'a pas laissé insensible.
Désormais, nous allons reprendre les ballades le week-end autour de Pondy, car entre un scooter et cette moto il n'y a pas photo : nous allons reprendre la route.

Nicolas

* Nous allons essayer de faire un sujet plus complet au sujet de la pūjā qui est un des piliers de la religion hindoue.

samedi 21 août 2010

20 Août, dernier jour du mois de Adi



Avec l'aimable participation de Delphine, Lola, Anne-Gaëlle, Thierry et Niko, et bien sûr l'irremplaçable Lydie aux manettes.

jeudi 19 août 2010

La fête de l ‘indépendance à Pondicherry.




Aujourd’hui c’est la fête de l ‘indépendance à Pondicherry. Dans les restaurants, les serveurs portent un petit drapeau indien sur leur poitrine.
Nous passons par le temple, on aperçoit Laksmi (l’éléphant) à l’intérieur ornée de sa plus belle tenue et  prête pour le défilé  dans les rues de Pondi.

Cette fête est dédié au dieu Ganèsh, des fildéles entrent et sortent du temple, les musicien sont présent et battent la mesure.L’idole est onorée par un braman sur un grand char tiré par des hommes. Le défiler va commencer
Dans la ville blanche il y a  des illuminations, nous profitons pour aller visiter  le jardin du  palais du gouverneur qui scintille.On se croirait au moment de  Noël à Paris.

Lydie.

dimanche 15 août 2010

Le chien est le symbole de la fidélité.

                
   Découverte d'un élevage de petits loulous blancs à Pondicherry

                             
   L'éleveur un Brahmane


Lydie

mardi 10 août 2010

Le véritable travail, c'est de savoir attendre.


Lydie

Les fêtes et les dieux

L'Inde a un grand calendrier de fêtes populaires et religieuses. Les fêtes et les processions ponctuent la vie indienne. De sa naissance à sa mort, l'hindou accomplit des rites qui le relient à l'ordre du monde. L'Inde compte 600.000 villages, qui sont tous en fête plusieurs fois par an, et 33 millions de divinités.

Les dieux hindous sont innombrables mais ils ne sont que les manifestations d'un dieu unique. Ganesh, doté d'une tête d'éléphant, est celui qui calme les querelles. 
C'est la divinité que l'on rencontre partout, à la maison, dans les magasins et les bureaux. 


Shiva a domestiqué la déesse Gange. Depuis, le fleuve est devenu sacré et l'on vient de toute l'Inde à Bénarès pour s'y purifier.


Lydie

lundi 9 août 2010

Les métiers de la rue en Inde


Lorsque l’on vit en Inde,  on les croisent tous les jours,  les cris de certains nous réveillent tous les matins, ils font vivre les quartiers ce sont les travailleurs de la rue.


Ça passe par le vendeur de fruits et légumes qui pousse sa charrette , le vendeur de saris qui circule à vélo, une vieille femme qui s’arrête à chaque porte, avec sur sa tête une bassine en aluminium dans laquelle se trouve du poisson et ou des crevettes...
                                             
Il y a le repasseur que l'on le repère de loin. Le coin de trottoir qu'il occupe est envahi par les vêtements en tous genres .D'un côté s'empilent les chemises déjà repassées, de l'autre s'entassent les habits en boules et gros balluchons dans l'attente d'un coup de fer.


Celui-ci pèse environ une dizaine de kilos, pas besoins d’électricité, juste des braises de charbons de bois qu’il met à l’intérieur. Le coût d’un vêtement est de 3 roupies (0,5 centimes d’euros)

Le cordonnier dans son atelier de rue, il confectionne lui-même les outils nécessaires au bien être de votre chaussure. Celle-ci sont faites sur mesure et toutes en cuir pour environs 400 Rs (6, 7 euros ) il sera même capable de vous faire un joli sac en cuir.


Celui  que l’on reconnaît chaque matin c’est le recycleur cri rauque mais persistant qui vous tire de votre sommeil Il hurle "Kabariiiiiiiiiii avec des mélodies différentes selon les quartiers. Son objectif, récupérer le verre,le papier,le carton et le plastique pour les revendre à un autre intermédiaire qui les revendra à son tour à une usine de recyclage.


les cireur de chaussures, qui sont plutôt dans les grande villes.
Certains travaillent au même endroit depuis toujours. Accroupi de 8h00 à 17h30, entouré de  leur matériel, disposé à même le sol : un repose pied, des brosses, huit petits pots de cirage et quelques chiffons,consciencieusement pliés, en cinq minute ils cirent , frottent,  et ça brille!Tous les jours, il astique plus d'une vingtaine de paires de chaussures, avec une méthode bien rôdée.


le couturier car en inde ce sont les hommes qui font la couture.
il se sert d’une machine à pédale . Ses gros ciseaux, ses échantillons de fils colorés et toutes sortes de rubans sauveront n'importe quelle guenille ! et,  pour quelques roupies et un modèle,  il peut vous confectionner ce que vous voulez.

 le barbier-coiffeur qui se trouve plus dans les grande villes.
Depuis plus de 20 ans certain occupent toujours le même coin de trottoir.En plus des cheveux, les clients viennent aussi pour se faire tailler barbe et moustache.La lame aiguisée du rasoir glisse lentement sur la gorge du client. 


Méthodiquement, celui-ci élimine poil après poil, imperturbable sur son bout de trottoir. Pourtant, à deux mètres du barbier, l'infatigable et trépidant ballet des véhicules bat son plein. Sans cesse, camions, voitures et motos, vélos et rickshaws s'époumonent à grands coups de klaxons. Mais son geste reste précis, sa concentration maximale et la technique parfaitement maîtrisée. 

Lydie

dimanche 8 août 2010

le cimetière colonial de Pondichérry

C’est la première  fois que nous allions dans un cimetière en Inde. (Les hindous se font incinérer).

Aussi impressionnant que ce fut, après avoir passé la porte d’entrée, j 'aperçois une famille qui vit là avec des enfants, le linge étendu entre les croix. Des gamins jouent au criquet, des femmes papotent assises sur une tombe, un autre groupe de jeunes discute dont un avec son mobile à la main assis lui aussi sur une tombe...

Nous faisons le tour du cimetière. Certaines familles sont enterrées ici du temps de la présence française. Les tombes avec des formes originales sont très colorées mais la dominance des couleurs reste le bleu.

 

Des croix, des mausolées chrétiens, d'occidentaux ou d'indiens aux noms francisés et assez rigolos on retrouve des noms comme  Tricolore, Magnifique, Charlemagne...


 le cimetière est assez grand, la végétation gagne par endroits, il y règne un calme particulier, ont entend le chant des oiseaux.


En regagnant la sortie je fus surprise de voir un homme qui faisait la sieste étalé de tout son long sur une tombe.

Les morts ne sont jamais seuls!
Lydie

samedi 7 août 2010

Les Castes en Inde


Depuis la naissance de l’hindouisme, la société indienne est divisée en plusieurs castes. Elles sont des groupes hiérarchisés, endogames et héréditaires. Ce système de castes trouve son origine dans le Rig Veda, l’un des ouvrages fondateurs de l’hindouisme. Celui-ci définit quatre castes, natives de Brahmâ, de la plus élevée à la plus basse. Chaque partie du corps de Brahmâ confère une fonction à la caste :

     ▪ Les brahmanes, sortis de la bouche du créateur, il s’agit des prêtres et des enseignants. C’est la caste la plus élevée.
  
      ▪ Les kshatriyas, nés des bras du dieu, ce sont les guerriers, les princes et les rois.*

      ▪ Les vaishyas, issus des cuisses de Brahmâ, sont les commerçants, les agriculteurs et les artisans.

      ▪ La dernière caste est celle des serviteurs, sortis des pieds du dieu, ce sont les shudras.

La cinquième classe de la société indienne est constituée par les intouchables, ou hors-castes. Ils sont appelés ainsi car ils ne seraient pas nés du corps de Brahmâ, mais de la terre. Ils portent aussi le nom de "dalit", signifiant opprimés. Gandhi les surnommait "harijans" Hari est un des noms de Vishnu. Ils représentent 25% de la population indienne, soit 160 millions de personnes
L’explication historique du système des castes est la suivante : vers 1700 av J.C., les aryens envahirent le sous continent indien, asservissant les peuples autochtones. Ils imposèrent leur religion, le védisme, qui évolua progressivement vers l’hindouisme. Les trois premières castes correspondent aux groupes issus des envahisseurs aryens, la quatrième, aux peuples de la vallée de l’Indus. Quant aux intouchables, il s’agit des descendants des aborigènes non hindous du sud de l’Inde (les dravidiens).

On découvre ici que la carnation est liée aux castes à l’origine. Les castes les plus élevées ont traditionnellement la peau claire, les castes les plus basses ont la peau plus foncée, car issues des populations aborigènes. C’est pourquoi on donne aux castes le nom de "varna" signifiant couleur en sanskrit.

Le découpage de la société indienne en varna est rendu plus complexe par le système des "jâti" Les jâti se superposent aux varnas et sont assimilées à des corporations. On trouve ainsi des castes de cordonniers, de balayeurs, de médecins, etc. Il existe plus de 4600 jâti. Comme pour les varnas, les membres d’une même jâti possèdent leurs propres codes, leurs dieux et sont endogames. Avec l’apparition de métiers modernes, les recrutements se font quelque soit la caste. Cependant, les hindous continuent d’être fidèles aux obligations de leur jâti d’origine.
Bien que les castes aient été abolies en 1950 par Nehru, le concept d’appartenance à une caste est toujours très présent dans les esprits en Inde. Il est d’ailleurs tout à fait courant dans les petits annonces matrimoniales de préciser la caste et la couleur désirées du ou de la futur(e).

Le système des castes rend la condition des intouchables particulièrement injuste. Considérés comme impurs, ils sont méprisés par les castes supérieures et sans possibilité de s’élever dans la société. De nombreux combats ont été menés pour les droits des intouchables, durant le XXe siècle. L’éducation, qui leur était interdite avant l’Indépendance, leur donne un espoir de promotion sociale. Un intouchable, Kocheril Raman Narayanan, a pu se hisser jusqu’à la présidence de l’Inde entre 1997 et 2002. Enfin, grâce à une politique de discrimination positive, 24,5% des postes dans la fonction publique, dans les collèges et dans les universités leur sont réservés.

Malgré l’abolition des castes, la ségrégation liée à la pureté demeure bien présente dans les faits et les esprits. Encore aujourd’hui, les dalits sont victimes de violences, de viols et frappés d’ostracisme. L’entrée de certains temples leur est toujours interdite. Pour imiter le Dr Ambedkar (père de la Constitution indienne), des intouchables se sont convertis en masse au bouddhisme, d’autres au christianisme pour tenter d’échapper à leur condition.
Reste à savoir si l’hindouisme peut continuer d’exister sans le système des castes. Améliorer son karma, atteindre le nirvana, sans pour autant rester confiné dans sa caste est-il possible ? Il appartient aux hindous d’en décider.

Lydie

jeudi 5 août 2010

mardi 3 août 2010

La patience a beaucoup plus de pouvoir que la force.


Lydie

Une baleine échouée sur le front de mer à Pondicherry


Ce matin vers 11h nous sommes allés sur le front de mer, une baleine vient de s'échouer.
Ce fût l'attraction de beaucoup d'indiens.


Un bateau de pêche c'est rapproché au maximum deux hommes ont sauté à l'eau avec un cordage pour l'attacher et l'emporter.

Peut être la verrons nous sur les étals du marché ?
Lydie

LA MARCHE SUR LE FEU : une tradition millénaire


Nous étions un petit groupe de six à vouloir assister à cette fête et pour certain d’entre nous c’était une première.

Lorsque nous sommes arrivés, L’ambiance était déjà présente, des vendeurs étaient installés avec toutes sortes de choses à grignoter, ainsi que des étals de jouets, de glaces.... 


l’attraction des enfants ainsi que des grands était les  manèges,
(du moyen age bien sur !) 
qui n’existent plus en Europe, et la pas besoin de courant pour les faire fonctionner tous sont manuels donc à la force des bras. 


 Des enfants se faisaient raser la tête pour donner leurs cheveux en offrande aux dieux qui étaient représentés par de grandes statues très hautes et très colorées.


 La marche sur le feu est le moment fort,  c’est une cérémonie tamoule.

Après 3 jours de carême pour s'approcher de l'enceinte sacrée, Hommes et Femmes devront se purifier symboliquement par les 4 éléments nécessaires à la vie : l'eau, la terre, l'air et ...le feu, tout en respectant un carême strict: végétalisme et absence de relations sexuelles durant 21 jours.

Durant toute la journée, du bois est brûlé de manière à disposer une couche de braise épaisse. A la tombé de la nuit, après un défilé , accompagné de prières et d'offrandes hommes ou femmes accompagnés d’enfants,  traversent tour à tour, un brasier de quatre à cinq mètres de long sur lequel Ils feront plusieurs passages.



Après un vœux demandé et exaucé dans l’année, la pratique veux que chaque personne concernée remercie les dieux en marchant sur des braise rougissantes . Ça peut être le fait d’avoir pu s’acheter une voiture , où bien avoir suffisamment d’argent pour un mariage etc...Quelques un se sont enduit de santal qui permet de réguler la température du corps lorsqu’ils sont en transe pour passer à l’action.



 Pour prévenir toute transmission d’épidémie pendant ces mouvements de foule des feuilles de neem sont ajoutées a toutes les offrandes , elles dégagent ainsi leur propriétés antibiotique et anti-bactérienne .

Lydie