lundi 28 juin 2010

Le cœur d'une mère est l'école de l'enfant


Lydie

Mariage musulman en Inde

Ilyas et Arifa qui  ont été invités à un mariage musulman  nous ont proposé de les accompagner. Nous sommes partis de Pondi vers dix heures et avons fait une heure de route environ. A notre arrivée il y avait déjà du monde.
Nous sommes rentrés dans une immense salle, je me suis dirigée avec Arifa dans la salle ou était la future mariée.

Celle-ci n’a  pas encore vu son futur mari, si ce n’est que sur des photos. L’union a été entièrement arrangée par les familles, comme le veut la tradition.
La cérémonie a commencé en présence du futur marié seul, ils sont en train de se marier sans se voir.
Elle, dans une salle remplie de femmes, lui, sur l’estrade en compagnie strictement masculine (des imams, des amis proches).Dans la salle, assises sur des chaises en plastique, tous les invités...les hommes d’un coté, les femmes et de l’autre.


Vetues de saris aux multiples couleurs, certains brodés de fils d’or que l’on pouvait apercevoir cachés sous des voiles noirs et d’autre blancs.
Elles papotent joyeusement, rient, m’adressent de grands sourires et des signes de la main et finalement je me retrouve parmi elles. 


A peine suis-je assise que les questions commencent... d’où je viens, suis-je mariée, est- ce que j’ai des enfants...un moment assez sympa. J'en profite avec leurs permission pour prendre des photos elles sont ravies.


La cérémonie terminée, les hommes se précipitent dans une grande salle style refectoire, Niko et Ilyas n’ont pas perdu de temps ils sont déjà assis , cela s’éffectue  par groupes, pas assez de places pour tous, ensuite c’est au tour des femmes.

Arifa m’entraîne vers le réfectoire d’un pas précipité pour avoir une place.Sur une feuille de papier imitation feuille de bananier nous est servie un poulao de mouton,  qui était délicieux.

Une journée très intéressante, pour nous c’était une première.

Lydie

samedi 26 juin 2010

Le Tchai

Ce que j'aime faire, de temps en temps l'après- midi, c'est le thé au lait indien appeler Tchai. En revanche, il faut aimer le lait... 


Voici ma recette pour quatre personnes:
 
4 tasses de lait, 2 tasses d'eau, 1 cuillère à café de thé noir, 2 à 3 cuillères à café de sucre selon le goût,  1 cuillère à café de cannelle en poudre, 1 morceau de gingembre frais, 2 à 3 graines de cardamome.

Tout d'abord, mettre l'eau à chauffer et ajouter le gingembre (râpé) le thé et laisser bouillir 2 minutes, ensuite ajouter le lait, le sucre , la cannelle et la cardamome et laisser bouillir jusqu'à obtenir une couleur marron. Et c'est prêt. Pour les gourmands vous pourrez l'accommoder de petits biscuits secs. D'ailleurs, c'est l'heure je m'en vais préparer le Tchai. 

Lydie

vendredi 25 juin 2010

Le figuier des banians

Après avoir effectué la visite du Matrimandir (à Auroville) en février, notre curiosité c'est tournée vers un arbre que l'on nomme le banian (banyan)
De loin nous pensions apercevoir des piquets pour le soutenir, mais au fur et à mesure que l’on s’en approchait, on constatait que c’était un ensemble de branches, assez curieux je dois dire!

La graine du banian est déposée dans la fourche d’un arbre par un oiseau. Cette graine produira plusieurs longues racines le long de l’arbre où elle a été déposée. En prenant contact avec le sol, ces racines deviennent très solides. Elles se multiplient, s’entrelacent et se soudent entre elles pour former un filet très serré.
On dit aussi Figuier Banian ! rien a voir avec les frêles figuiers de Provence qui nous donne de délicieuses figues en septembre.

Cette espèce végétale appartiennent au genre ficus. Le banyan peut vivre 300 ans et occupe une place particulière dans la mythologie hindoue puisque c'est au pied de cet arbre que le dieu Shiva venait s'asseoir et prier, il symbolise ainsi la vie éternelle avec ses racines sans fin et c'est un arbre sacré.Un banyan adulte peut couvrir une surface d'un demi-hectare.

Le choix du lieu , concernant le projet d’Auroville par La Mère,  compagne spirituelle de Sri Aurobindo, a été inspiré par le banian.
 
Lydie

Les danses aux mille couleurs

Lydie

L'innocence est la meilleure défense de l'enfant.


Lydie

La reflexion personnelle est l'école de la sagesse.

Lydie

Mirra Alfassa et Sri Aurobindo

Mirra Alfassa
Mirra Alfassa Blanche Rachel, est née le 21 février 1878  à Paris, Celle qui, pour des millions de disciples, allait devenir « la Mère ».
Dans son enfance, Blanche passe brutalement de l'opulence à la misère. Attirée par les arts et les lettres, elle apprend très jeune la peinture, fréquente les Impressionistes et Rodin, et, bien que de parents athées, s'intéresse à la spiritualité qui, en ce temps, se manifeste souvent sous la forme du spiritisme et de l'occultisme.
Cette petite fille avait fait  d'étranges expériences dans les temps passés de l'histoire et peut-être dans l'avenir, elle rencontrera Sri Aurobindo (en rêve)  dix ans avant d'aller à Pondichéry et le prit pour "un dieu hindou en costume de vision. 
Mariée, elle part avec son époux pour l'Asie et fait, en 1914, la rencontre qui va décider de son destin : celle de Sri Aurobindo  (1872-1950). Penseur d'une envergure exceptionnelle qui fascina bien des occidentaux. C’est là, à Pondichéry, dans son ashram, que Blanche, désormais « la Mère », deviendra, à partir de 1921, sa compagne spirituelle.
Lorsque celui-ci se retirera en 1926, il laissera à celle qu'il a commencé à appeler Mère la direction de l'Ashram, qu'il a fondé en 1920 et qu'elle terminera d'organiser.
Elle meurt le 17 novembre 1973 à Auroville. Elle laisse derrière elle une œuvre écrite importante, notamment son journal (« l'agenda de mère ») qui raconte son éprouvante percée au cœur de la matière, celle de son propre corps, pour donner naissance à ce qu'elle nomme « l'espèce nouvelle » ou « la vie sans mort ».
 
Sri Aurobindo
C’est un des fondateurs principaux du mouvement militant et écrivain spiritualiste. Il a développé une approche nouvelle du yoga  intégral. Après ses études en Angleterre en1910, il finît par s'établir à Pondicherry.
Affirmant alors qu'il y a une lutte pour l'avenir de l'humanité au-delà de la lutte légitime pour l'indépendance de l'Inde, il se consacra entièrement à ses recherches spirituelles et à la composition de ses œuvres. De plus en plus de disciples commencent à venir pour vivre auprès de lui et de sa collaboratrice française, Mirra Alfassa, que lui et ses disciples nomment « Mère ».

Les âshrams sont présents en Inde, certains servaient autre fois de quartier général au Mahatma Gandhi durant la lutte pour l'indépendance. C’étaient des ermitages, des lieux de pénitence, où le Maître rassemblait les disciples et les aspirants, en vue de leur instruction personnelle.  Aujourdh’ui il est possible de dormir dans les guest-houses de l'Ashram Sri Aurobindo qui ne sont pas des guest-houses comme les autres. Elles sont réservées aux personnes venant à l'ashram pour de courts ou longs séjours et comportent des règles strictes à respecter (horaires, interdiction de fumer etc...).

Dans l'ashram de Pondicherry se trouve le samadi, sépulture de Sri Aurobindo et la Mère.Un lieu parfumé d'encens et de fleurs, où les nombreux adeptes viennent se recueillir et méditer.
Le Matrimandir où Temple de la Mère est édifié tout près du centre d'Auroville, près d'un immense bayan dont les racines adventives ressemblent à des pattes d'éléphant.


Lydie

jeudi 24 juin 2010

Le regard est la grande arme de la coquetterie


Lydie


Mon passe-temps favori, c'est laisser passer le temps!




 Lydie

Info lecteurs

Petite explication pour les lecteurs désirant  laisser un commentaire.

Cliquer sur commentaire (à vous d'écrire )

En face de commentaire mettez vous en anonyme et publier.

Lydie

mercredi 23 juin 2010

Etre sâdhu

Le choix du sâdhu c’est vivre une vie de sainteté.


ils coupent tout lien avec leur famille, ne possèdent rien ou peu de choses, ils s'habillant d'un longhi, d'une tunique de couleur safran.La majorité des sadhus se peignent des signes sur le front.
Nous avons eu l’occasion d'en croiser lorsque nous étions dans le nord de l inde,  plus exactement à (chittogar), ils n'ont pas de toit et passent leur vie à se déplacer sur les routes de l'Inde, en se nourrissant des dons.

Dans leur recherche d'absolu, les sâdhu pratiquent des rituels comme , le contrôle du souffle, abstinence sexuelle,vœu de silence,etc...
Lydie

Juste un sourire....


Lydie

Quand la soif n'attend pas!


Lydie

Cuisine de ce vaste pays

Dans les grands restaurants on peut manger avec une cuillère, une fourchette et un couteau. Dans les plus modestes il faudra se contenter d'une simple cuillère quelque soit le plat... car l'Indien, mange avec ses doigts, ceux de la main droite exclusivement, car la main gauche étant considérée comme impure. Au début pas facile surtout pour Niko qui est gaucher... mais avec un peu d’entraînement on devient des pros !

Un repas indien c’est principalement du riz ou des chapatis ( pain indien ) consommés dans tout l’inde, qui forment la base du repas mais il y a aussi le curry qui est un met aromatique qui accompagne le riz. Il existe aussi une diversité de lentilles de toutes sortes e(plus de 30 variétés) appelée ( dal) elles sont cuisinées avec des tomates et des aromates. La viande est consommée en très faible quantité, même dans les familles riches, et toujours épicée et aromatisée pour satisfaire les palais. Le yaourt est très important car il entretient la flore des voies digestives, (et pour ceux qui n’ont pas encore l’habitude des plats épicés ça apaise).

 Il y a les thalis:  Végétariens ou non végétariens dont la composition diffère d'une région à l'autre.

Une sorte de plateau rond en métal dans lequel se trouve un assortiment de petit bols en inox (de l'entrée au dessert) on y trouve:  du riz et du pain,appeler (naans ), des dals (lentilles), des légumes, de la viande ou du poisson, sans oublier le dessert qui est a base de lait sucré. Nous avons eu l’occasion d’aller dans certains restaurants qui remplaçait le plateau par une feuille de bananier sur laquelle sont disposés directement les mets.Il y à souvent un serveur qui passe entre les tables afin de nous resservir, parfois le riz et d’autres fois le sambar (sauce du riz).



Palak paneer: (épinards au fromage) avec tomates, curcuma, coriandre, oignons, ail, cumin et fromage. c’est une préparation typique de la cuisine végétarienne indienne que j’ai eu l’occasion de préparer, ça demande pas mal de temps, à la fin ça réduit de plus de la moitié (dégoûtée...) on ira donc les manger au resto.

Je ne peu malheureusement pas énumérer tous les plats, je vais donc passer au lassi qui est très simple à faire et qui existe de plusieurs façons. Lassis mangues, lassis fraises, à l’eau de rose, nature, salée, épicée ou sucrée. Moi je l’ai fait légèrement sucré avec:
 2 yaourts natures , 4 cuillères à soupe de sucre, 2 cardamomes, et 6 cl de lait. En premier faire fondre le sucre avec un peu de lait et mixer le tout, C’est prêt , en général ont le consomme en dehors des repas et bien frais.

Après quelques voyages en inde, je me suis rendu compte que l’Indien était fort hospitalier, toujours prêt à partager sa nourriture, même s'il n'a pas grand chose.

Lydie

mardi 22 juin 2010

Coincé par les buffles!

Hier en fin d'après midi sous sommes partis faire quelques courses en compagnie d'Ilyas. Comme vous le savez les vaches et buffles circulent en ville. Nous avons garé notre scooter et à notre retour deux buffles étaient affalés derrière celui de Niko. Très embêté pour les faire dégager.....on appela Ilyas qui était mort de rire...



Niko tenta de leur parler gentiment en leurs touchant la tête, mais ils ne voulaient rien savoir! ha  quand ont ne parle pas le même langage... enfin,  un indien est arrivé avec son insistance  et le langage buffle et les fit partir.



Lydie

Touc-Touc ou Rickshaw


 le rickshaw appelé  aussi  tuc-tuc, qui est un bon moyen de transport, pour des distances pas trop éloignées à l'extérieur de la ville comme la plage où nous sommes allés et qui se trouve à 17 kilomètres après Pondicherry. Dans les embouteillages, il parvient toujours à se frayer un chemin même dans les situations des plus difficiles, son klaxon est toujours en fonction même si parfois il faiblit un peu.
Il est moins cher qu'un taxi, mais plus cher que l'autobus, il est donc bien pratique et utile, mais représente cependant un gros problème, il pollue énormément ce qui n'est pas écologique. Lorsque nous étions à Bombay qui est aussi très polluée, nous avons pu constater qu'ils étaient interdits en ville.
 Si l'on est pas pressé on peut  aussi se déplacer avec le cyclo-pousse pour faire de petits trajets à l'intérieur de la ville. Celui-ci est tracté par une personne qui pédale.


 les tucs-tucs du nord de l’inde  sont plus colorés que ceux du sud.


Lydie

dimanche 20 juin 2010

Auroville, la cité de l’aurore.

En 1968, près de Pondichérry une poignée d’Occidentaux ont fait le pari de vivre sans nationalité, sans politique, sans religion, sans argent et de donner naissance à une nouvelle humanité.
Auroville est située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichérry on peu y aller en scooter bien en touc touc.

Cette ville est construite d'après les plans conçus par l'architecte français Roger Anger, lors de son inauguration, le 28 février 1968, en présence du président de la République indienne et de représentants venus de 124 pays, chacun versa une poignée de terre de son sol natal dans une urne en signe de fraternité universelle. Plus de deux millions d'arbres et d'arbustes ont été plantés en quatre décennies dans ce qui fut un désert maintenant mué en un paradis tropical.
Le projet de la ville , 4 zones (internationale, culturelle, industrielle, résidentielle) aménagées autour du Matrimandir, la ville a la forme d'une spirale galactique.
L'agglomération d'Auroville est constituée d'environ 80 villages répartis dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres, qui abritent une communauté internationale d'environ 2 000 résidents dont les 2/3 de 33 nationalités différentes.
À leur arrivée, hommes et femmes trouvèrent un site aride, sans eau. Ils creusèrent des puits et, pour faciliter le pompage, installèrent des éoliennes, un réseau d'évacuation et d'adduction d'eau, développèrent des activités artisanales et un centre de traitement informatisé…Les équipes du CSR, le Centre de recherche scientifique d'Auroville se se sont intéressés aux énergies renouvelables, au recyclage et à la purification de l'eau (fontaine Mélusine), aux constructions écologiques ainsi qu'aux véhicules hybrides et électriques.

Au centre d'Auroville se trouve le Matrimandir, considéré par Mirra Alfassa appelée ( la mère ) comme l'âme du lieu.
elle parlait du projet en ces termes : Il doit exister sur Terre un endroit inaliénable, un endroit qui n'appartiendrait à aucune nation, un lieu où tous les êtres de bonne volonté, sincères dans leurs aspirations, pourraient vivre librement comme citoyens du monde. ( Il suffit d’y croire...)
Il y à deux ans,( juste avant notre départ touristique) une émission de télévision s’est rendue sur place pour une interview et voir 40 ans après comment le rêve s’était accommodé de la réalité.
Cela éveilla notre curiosité, et l’année dernière nous y sommes allés, pour la visite du Matrimandir (Qui signifie Temple de la Mère).
Celui-ci a la forme d'une grande sphère dorée émergeant de la terre et je dois dire que nous étions très impressionnés. Il a fallu 35 ans.
pour terminer sa construction qui fut achevé en 2005 Le Matrimandir abrite une grande chambre de méditation aux murs de marbre blanc et dont le plancher est recouvert de tapis blanc également. Au centre de la pièce se trouve un globe en cristal reflétant les rayons du soleil qui l'atteignent par une ouverture percée au sommet de la sphère. Il n’y à n'y ni images, ni offrandes, ni encens pouvant évoquer une quelconque religion. Le Matrimandir accueille tous ceux qui veulent méditer; à l’intérieur règne un calme incroyable.
Nous sommes restés une bonne demi-heure,
ce fût très intéressant et sommes repartis en direction de la cafétéria et des boutiques.
Lydie

Pondicherry



Pondicherry entre dans l'histoire de France lorsque la Compagnie française des Indes orientales achète en 1673 un petit village côtier au sultan de Bijapur. Pondicherry devient ainsi la tête de pont des intérêts commerciaux de la France en Inde. Il faut cependant attendre 1685 pour que François Martin, nommé « directeur de la côte de Coromandel », mette Pondicherry sur la voie de la prospérité.

En 1954, suite à des négociations avec l'Inde indépendante, la France prend la décision de céder l'ensemble de ses territoires à l'Inde

La ville  de Pondicherry es situé sud-est de l'Inde, enclavée dans l'état du tamil nadu.

Elle est construite avec des rues projetées d'est en ouest et du nord au sud dans un rectangle parfait, cet alignement à angle droit des rues reste un héritage vivant des bâtisseurs français.Un long canal qui coule du nord au sud a été construit pour distinguer l'ancien quartier des Blancs et celui des Indiens.

Dans le quartier français, les rues sont larges et les façades se caractérisent généralement par des maisons les unes à coté des autres avec des murs hauts et des portes raffinées. Les noms de rue témoignent du statut des langues dans la ville de Pondicherry.
En se balladant dans ces rues on découvre des maisons avec de tendres couleurs crème, jaune, rose et grise ainsi que des bougainvilliers somptueux.

Il y a aussi le quartier tamoul qui est différent (séparé par le canal du quartier Français )qui à aussi son charme.
Les principaux commerces (marchés et magasins) se trouvent essentiellement dans ce quartier.

Dans le quartier musulman où l’on habite, les rues étroites, les petites maisons avec leurs façades et balcons joliment décorés, les mosquées et les petites salles de prières ajoutent un charme et une sérénité à l’environnement.

Les français ont été présents pendant des siècles, mais les danois, les anglais, les portugais et les hollandais s’y sont tous arrêtés, accentuant ainsi le mélange enivrant des saveurs européennes et de la culture locale tamoule.

On retrouve aussi le quartier catholique qui englobe la cathédrale, l’archidiocèse et les écoles catholiques. On peut encore voir des traces de l'influence française : le Consulat, l'Alliance française, le Lycée Français, l'École française d'Extrême-Orient les noms de rue parfois encore inscrits en français ainsi que la bibliothèque Romain Rolland.

Il reste encore une douzaine de langues parlées par quelques individus. le tamoul, le télougou, le malayalam et le kannada sont des langues dravidiennes, alors que les autres langues sont d'origine indo-iranienne. L'anglais et le français demeurent des langues étrangères. Nous étions dans une boutique et nous essayons de nous faire comprendre, au  bout d’un moment à notre grande surprise un indien nous traduisait ce que nous ne comprenions pas, il parlait français. Alors attention il faut tenir sa langue...

Environ dix mille Français vivent à Pondicherry qui est le siège du Consulat Général de France couvrant tout le sud de l'Union indienne.

L' aéroport le plus proche, est Chennai (Madras) à 162 km, trois heures de route quand ça roule bien et de nuit.

Lydie

samedi 19 juin 2010

Les vaches en Inde

Pour une grande partie de la population indienne, la vache reste un des animaux sacrés. Les veaux ont encore droit à une bénédiction religieuse, comme tout nouvel enfant dans la famille. La vache symbolise la vie, l'harmonie et la paix. En Inde elles sont libres de se promener dans les rues et aussi sur les autoroutes, nous l’avons constaté à notre grande surprise lorsque nous étions à Delhi il y a cinq ans.

On les retrouve très souvent devant les marchés aux légumes, pour elles c’est un vrai régal ! Elles sont à la fois robustes et très résistantes.
 
De la vache est récupéré le lait, (lait caillé) avec lequel est fait le yaourt, le beurre que l’on appelle (le ghee beurre clarifié), leurs bouses et même leurs urines sont utilisées. Des scientifiques ont dévoilé récemment les surprenantes vertus de la bouse de vache et ont développé une gamme médicinale, sous forme de gélules. En ce qui me concerne je ne suis pas prête à tenter l’expérience... La bouse peut aussi être utilisée dans des bâtons d'encens ou des répulsifs à moustiques.

Une fois morte de vieillesse, accident ou maladie, leur peau sera utilisée par certaines castes pour faire du cuir, et des vêtements.
Une petite précision en passant : celles que l’on nomme usuellement vache en Inde sont des zébus (mâles et femelles ).

Lydie

Voyage d'à faire

Mercredi, j'ai effectué mon premier déplacement professionnel à Chennai.
Pour remettre cette ville dans vos esprit, il s'agit de la capitale du Tamil Nadu, il y avait 4,5 millions d'habitants en 2001, et c'est la quatrième ville de l'Inde, après Mumbay, Dehli et Kolkota. C'est une mégapole asiatique classique avec ses bouchons, ses bidonvilles et sa pollution.
L'objectif professionnel du déplacement était (pour l'Inde très ambitieux) de trois rendez-vous.
Le premier fût le plus épique, car j'ignorai mon rôle, ou tout au moins celui que mes futurs clients m'avaient alloué : j'étais l'architecte designer français. Et il présentaient au chief officer en charge du commerce d'état un projet de création de pharmacies franchisées dans 80 magasins d'état. Il faut imaginer un bureau sans fenêtre, d'environ 20 mètres carrés, où s'entassent plus de 20 personnes. Avec un huissier chargé de servir des boissons chaudes. Qui de son café de son lait ou de son lassi, dans un pièce exigüe, et pire des personnes qui vont et viennent. Au bout de 2 heures, surprise, la télé arrive car aujourd'hui c'est aussi le lancement d'une gamme de produits "organic" du gouvernement : lentilles, riz, etc... Le chief officer a, comme tout politique, monopolisé la parole. Et à 14h45 (nous avions attaqué à l'heure à 11h) nous sommes partis au restaurant.
Nouvelle surprise, Nagarajan, notre "commercial manager", hindou végétarien, (ni viande, ni poisson, ni œufs, ni alcool, ni tabac) nous a conduit dans un restaurant kéralais où on nous a servi un "alirepas" : une suite de mets, à consommer dans un ordre précis qui agit comme médicament. La table fût dressée sur un très grande feuille de bananier. Après avoir mangé une tranche de banane pas mure, nous avons donc commencé par boire 5 jus de... je ne sais pas. Ensuite nous avons enchaîné par cinq légumes crus, puis cinq légumes mi-cuits, suivis de 5 légumes cuits, ensuite du riz noir avec le traditionnel sambar (ragoût fait de lentilles, piments, graines de coriandre et d'autres épices). Une crême de riz à la cannelle et un peu de miel liquide servi dans le creux de la main droite ont terminé le repas. Et bien sûr, pour arroser ce festin nous avons bu un mélange de thé vert organique* et de racines bienfaisantes. Cela peut paraître beaucoup, mais les rations étant petites nous sommes sortis de table le ventre léger.
Ensuite, la journée s'enchaîna au rythme des bouchons, et globalement la journée fut très positive. Pour les pharmacies en franchise,  l'étape a été réussie, désormais il faudra convaincre le Dr. Karunanidhi, Premier Ministre du Tamil Nadu. Les autres rendez-vous furent aussi positifs, et le carnet de commande d'IOSC se remplit tranquillement.

Nicolas

* Les produits "organiques" sont l'équivalent de notre label "bio" en France, mais bien moins cher...

Participation aux tâches ménagères

Lydie

jeudi 17 juin 2010

L’école en Inde


Il existe  de nombreuses écoles gratuites publiques et des écoles privées très onéreuses, tenues par des chrétiens.
Les enfants étudient les mêmes matières qu'en France.A Pondicherry on apprend l’anglais et le français ( la langue officielle du Tamil Nadu  est le tamoul.) Dans toute l’Inde il y a 12 langues maternelles.

Ils commencent à  9 heures du matin et termine vers 16 heures  avec une coupure d’une heure pour déjeuner.
 certain ont l' école le samedi matin.Ils sont emmenés par un membre de la famille, si il y à quatre enfants il montrons tous sur le scooter ou la moto, d’autre partirons en tuc tuc et rempli a bloc.

Les vacances indiennes commencent  en mai et se terminent le 15 juin pour la période estivale. Depuis des décennies, les chaussures en cuir font partie de l'uniforme réglementaire à porter à l'école, au même titre que les chaussettes blanches, le pantalon et la veste pour les garçons, la tunique pour les filles. Chaque école, privée ou publique, a son propre code de couleur, vestige de l’empire britannique.

Depuis peu l'école est devenue obligatoire en inde.
La nouvelle loi qui vient d'être adoptée par le Parlement de New Delhi ne sera pas facile à mettre en œuvre dans certain endroit en Inde. Elle vise à garantir un enseignement gratuit et obligatoire à tous les enfants âgés de 6 à 14 ans, mais la plus part d'entre eux n'ont jamais vu une salle de classe.
Entre 70 et 80 millions d'enfants en âge d'être scolarisés ne vont pas à l'école.
Lydie

mercredi 16 juin 2010

Cuisine indienne


Crevettes aux curry
Si vous passez par le marché de Pondicherry, il vous faudra :

Pour 4 personnes :

1 kg de crevettes fraiches de tailles moyennes
40 cl de lait de coco
4 / 5 petits citrons verts 
1 bonne cuillère a soupe de curry
1 pincée de sel

Il faut d'abord retirer la carapace de la crevette, incisez-les  sur le dessus et ôter le boyau noir qu'elles contiennent. Le laisser en place donnerait mauvais goût à votre plat.

Les mettre dans un saladier, ajouter le jus de citron, le curry,  le sel  et le lait de coco, (les laisser mariner pendant au moins trois heures).
Dans la poêle, faire chauffer une demi cuillère d’huile y ajouter les crevettes égouttées et laisser cuire à feu doux jusqu’à ce quelles deviennent rose.

Éteindre le feu et verser le marinade dessus.
Et c'est prêt!
Vous pouvez servir ce plat avec un mélange de  riz blanc et noir,  j’ai fait l'expérience et Niko en redemande !
Pour les plus courageux : On peut rajouter une demi cuillère de piment rouge

Bon appétit!

Lydie

Destination : l’arrivée des Pêcheurs

Un peu la bougeotte ce soir là, il était 22 h 00 nous décidons d’aller manger une glace en compagnie de nos amis Ilyas & Arifa.
Ensuite petite pose au café de la plage qui reste ouvert 24 sur 24.
Comme le temps passe, il était 1 heure du matin, Ilyas nous propose de nous rendre au port, enfin,  vous savez la où les bateaux de pêche arrivent...

Pour avoir le choix du poisson il faut  s’y rendre un peu avant trois heures du matin mais pas plus tard car après c’est l’heure où les femmes qui revendent sur les marchés locaux viennent acheter en gros .Nous ne sommes pas restés mais il parait que c’est à voir, ce cera pour une prochaine fois.
 
Nous étions bien sur les premiers sur place, et l’ambiance était au rendez-vous. Il y avait toute sorte de poissons, des thons rouges, des crevettes, des Saint-Pierre, des dorades coryphène...

Après avoir fait le tour, au bout d’un moment,  Arifa et Ilyas décident d’aller négocier, heureusement qu’ils avaient prévu des sacs .Ils ont achetés des daurades, des gros calamars, des crevettes environ 18Klg de poisson pour moins de 2500 roupies (43 euros).

C’ était 2H 30 du matin. Nous sommes rentrés mettre tous ça au frais, pour aller le lendemain matin les faire vider par les expertes du marché, et envisager notre soirée barbecue du lendemain soir.

Lydie