dimanche 31 janvier 2010

De retour de Tanjore



Mille excuses à tous nos lecteurs assidus, nous étions en week-end à Tanjore à 200 km au sud de Pondy, et pas de connection. Passant par deux "temples étapes" nous avons voyagé 6 heures pour atteindre ce haut lieu du shivaïsme. Nous y avons découvert le "Big Temple", un complexe dédié à Shiva et Padrati. Il y régnait une magie comme on la trouve dans certains endroits comme Pushkar ou Hampi. En un mot nous y avons vécu un moment qui compte dans une vie. Le reste de la ville n'était pas très intéressant : poussière, bruit et chaos. Ayant réservé pour deux nuits, nous avons entrepris de découvrir les villages alentours. Nous y avons trouvé l'Inde que l'on aime tant : chaleur humaine, simplicité, accueil. Nous avons partagé des repas simples et succulents avec les paysans. Nous avons aussi beaucoup appris sur la culture et la récolte du riz.
Le retour par Chidambaram où les temples sont aussi renommés, nous a un peu déçu, moins de magie, plus de monde et moins de puissance spirituelle.
Rentrés chez nous à 15 h, nous reprenons notre vie pondichérienne.
Dès que nous aurons notre accès à internet, nous vous ferons partager les photos et vidéos de ce court périple.

Lydie et Nicolas

lundi 25 janvier 2010

Les choses qui changent


En ce mardi "republic day", pas ou peu d'activités, alors nous allons revenir sur des choses qui sont si différentes ici.
La première qui nous a marqué c'est la manière de refaire les clefs : ici pas de machine, une personne les refait "à l'œil" en regardant l'original et en limant une clef vierge. Ensuite, tout n'est que patience et allez retour, à moins de démonter la serrure pour procéder aux essais, chose inimaginable en Europe.
Hier soir, nous sommes allés au cinéma, nos n'avons pas retenu le titre, et encore moins le nom des acteurs. En revanche, le spectacle dans la salle (capacité 2000 personnes tout de même) avec pas moins de 5 classes - de l'orchestre à la loge privée - le son hurlant, la mise en scène tamoule - très différente de Bollywood - nous ont marqué. Le scénario, grâce à sa simplicité, nous a permis de suivre l'histoire de 3 heures, sans comprendre un mot de la langue. Nous y retournerons voir un film européen ou américain parlé en tamoul pour voir ce que cela donne.
@ bientôt
Lydie et Niko

dimanche 24 janvier 2010

Un dimanche à la ville

Notre deuxième dimanche à Pondi a été placé sous le signe du "Sunday Market". De bon matin, à 10 heures, nous sommes sortis pour arpenter la "MG Road" (Mahatma Gandhi Road) Là, sur environ 3 kilomètres, un grand déballage public d'objet neufs et d'occasion s'est exposé devant nous. Nous y avons trouvé une partie de notre bonheur avec quelques menus achats.
Nos posts deviennent plus rares car nous ne disposons plus d'un accès permanent à internet. Avec un peu de chance (le principal opérateur n'a plus de possibilités de créer de nouveaux clients) nous aurons bientôt un accès à la maison.
Ici le week end, c'est un peu Plan de Campagne en ville, les commerces sont presque tous ouverts. Demain ce sera un peu le rush, car mardi est férié. Le 26 janvier est le "republic day", trois ans après l'indépendance, la république indienne a été proclammée.
Ce soir, nous allons enfin profiter de notre maison, en y mangeant un repas simple et frais tranquillement tous les deux, dans nos jolies assiettes en inox, sirotant une bonne bière bien fraiche en écoutant de la bonne musique : le rêve - du moins pour nous -.
Lydie et Nicolas


vendredi 22 janvier 2010

Une journée ordinaire

Après un dîner sympa sous un feu d’artifice, nous avons assisté à des danses indiennes organisées par l’Alliance Française.
Nous avons  pris possession  de notre appartement,  ce qui m’a permis d’aller faire quelque courses avec Arifa et acheter le nécessaire. Nous avons commandé un touc touc vers 19H15 et sommes parties. Il faut savoir qu’en Inde les magasins ferment principalement à 22H et que l’on peu tout trouver à chaque coin de rue. Nous avons fait un détour dans un magasin de fruits et légumes, dont la plupart m’étaient  inconnus. Ce matin au petit déjeuner nous avions  des fraises, des kiwis, et des oranges. 
Aujourd’hui, J’ai fait appel à une femme de ménage car nous avons a peu près 120 m2  et beaucoup a décrasser. Le prix à la journée étant  de 60 RS soit 1 Euros alors pourquoi se priver.
Niko a pris son scooter et est allé a la recherche de moustiquaires, ainsi que des filets que l’on va tendre a l’extérieur contre  les corbeaux.
Nous avons reçu notre frigo ainsi que notre matelas, livraison effectué à  domicile  sur un vélo.
Nous avons du changé de comptable, car au bout de trois jours les choses  n’avançaient  pas,  apparemment il n’y  connaissait rien dans ce domaine et ce qu’il faut savoir c’est que  les indiens disent toujours oui même s’ils ne savent  pas faire. Celui-ci est  le plus cher de Pondi, comme par magie, en deux deux le dossier était monté.
Nous avons à cette occasion fait la découverte de ce qu’est un notaire en Inde : nous nous sommes crus dans un film, au fond d’une salle crasseuse, pleine de toiles d’araignées, des tonnes de bouquins et de dossier entassés. Nous avons vu une sorte de gourou, barbu, avec un trait rouge de bas en haut du front, ne parlant quasiment pas, écrivant sur un pupitre posé sur ces genoux. Une seule belle chose : son fauteuil en teck, le reste n’était que vieux meubles délabrés et vieilles chaise de jardin en plastique. Mais, il nous a attesté tous les documents dont nous avions besoin.

Lydie

mercredi 20 janvier 2010

La course après les indiens



20 janvier, huit jours de présence à Pondy, les choses stagnaient un peu avec le comptable. Depuis lundi, nous tournions en rond, alors ce matin, nous en avons changé et pris celui recommandé par notre avocate, et comme par magie, tout va mieux. Nous serons dans les temps pour obtenir le fameux DIN, la PAN (que nous ne connaissions même pas ce matin) et la "digital signature" qui vient en courant cette nuit de Chennai. En un mot, suivant le vieil adage il vaut mieux "un qui sait" que "dix qui cherchent". Parallèlement, nous avons récupéré les clefs de notre logement, acheté deux matelas "européens", les indiens utilisent souvent du matériel de fakir pour dormir. Nous avons aussi commandé un réfrigérateur LG, tropicalisé, de bonne qualité. Et surtout, comme le veut la tradition avant d'aménager, une nouvelle serrure : soit un joli cadenas tout neuf.
Il est 19 h, et nous allons bientôt sortir faire les magasins, qui ferment entre 12 et 16 h, mais qui ouvrent tard le soir.

Lydie et Nicolas

lundi 18 janvier 2010

Vive la mairie de Marseille


Aujourd'hui, nous sommes entrés dans le vif du sujet, les festivités de Pongal étant terminées. Après un long moment passé avec Shekhar, notre accountant, pour préparer l'obtention du DIN-1 (c'est une sorte de permis de travail indien). Une ultime relecture de tous les documents à joindre a permis de déceler une ineptie dans les documents établis à la Mairie de Marseille : je n'ai pas de parents !!! Sur l'extrait d'acte de naissance international, une des nombreuses pièces requises et indispensable (sur celui établi au Mans Lydie est née de deux parents), a priori, je n'en ai point.
Cela pourrait être une anecdote, mais c'est aussi le triste et piètre reflet du niveau de notre administration. Je m'en suis sorti avec l'achat d'un scanner et d'une imprimante en urgence, mais les conséquences auraient pu être bien pires.

Nicolas

dimanche 17 janvier 2010

Gingee, un peu d'Inde


Aujourd'hui, nous avons fait une petite excursions aux abords de Pondy (60 kms) à Gingee. Il s'agit d'un ensemble de trois forts aux sommets de trois collines. La particularité historique étant qu'ils n'ont jamais été pris par aucun envahisseur. Au delà de cet aspect, c'est que cela faisait bien longtemps que nous n'avions rencontré aucun européen, aucun blanc. Cela nous a fait du bien de nous retrouver hors des sentiers battus et rebattus par les tours opérators. La raison était simple, cristalline : 800 mètres de dénivelé à accomplir sur des marches difficiles en plein soleil. Cela permet d'éviter les cohortes de péquenots et autres touristes endimanchés, seul les indiens, fiers de leur passé viennent en nombre voir ce site magnifique. Ensuite, grâce à notre chauffeur, nous avons pu déguster un superbe byriani (riz - légumes - viande - épices) dans une gargote de Tindivanam. Il n'y avait pas de couverts et avons fait notre premier repas avec la main droite.
Pour nos amis descendants d'Hannuman, la vidéo leur est dédiée.

Lydie et Nicolas

samedi 16 janvier 2010

On avance !


C’est vendredi, la peinture de l’appartement a commencé, elle devrait être terminée lundi au plus tard.  Nous devrions y habiter mardi. Je vais me faire un plaisir à commencer un peu de déco originale et pas très chère.

Il va falloir que je reprenne mes bonnes habitudes pour être indépendante et apprendre à faire du scooter sur la route. Il faut dire que c'est la jungle, tout le monde roule dans tous les sens et ce n’est pas très rassurant. Aujourd'hui Niko a insisté pour que j’en fasse pour m’exercer, afin d'en louer un. Ce soir je suis allée vers le stade de foot avec mon amie Arifa, le plus dur a été de rouler a la nuit tombante,  j’ai eu quelques frayeurs, mais je m’en suis bien sortie.

Je pourrai aller au marché, ce qui est indispensable et aussi un plaisir. D'ailleurs ce matin on y a acheté des ananas très parfumés, un petit melon, des petites tomates, et du concombre.  Je me suis fait une petite salade arrosée avec du de jus de citron vert, d'un goût surprenant.

Notre agenda étant bien chargé lundi, nous profitons de notre dimanche et partons pour la journée voir les vestiges de Gingee qui se trouvent à 65 km de Pondi.

Lydie

Les bonnes surprises

Depuis notre arrivée, nous avons mené tambour battant démarches et recherches avec un succès enthousiasmant. Toutefois, il nous manquait encore cette Inde vraie, faite d'odeurs, de saveurs et de sons que nous aimons beaucoup. Nous nous sommes retrouvés dans un univers de blancs. Aussi, hier soir, nous avons décidé de changer nos habitudes et de ne plus aller dans des restaurants pour européens au profit de gargotes typiquement indiennes. A deux pas de Swades (la guesthouse où nous logeons) "la baraque à frites" a réouvert ses portes. Nous y avons retrouvé les saveurs oubliées, les sourires et les bruits qui font le charme des Tamouls et pour ne rien gâcher, le prix moyen du repas est passé de 300 à 50 INR.
La deuxième bonne surprise est qu'en passant voir notre futur logeur pour régler les derniers détails pratiques, une équipe de trois peintres était a l'œuvre pour repeindre en blanc notre logement, ce qui devrait nous permettre d'aménager lundi ou mardi, soit une semaine après notre arrivée : nous sommes ravis. Le prix des travaux est lui aussi assez surprenant par rapport aux prix français : 5000 INR soit environ 75 euros pour repeindre un étage de villa de 120 mètres carrés, nous ne nous y attendions pas.

Nicolas

jeudi 14 janvier 2010

Une journée bien remplie


A peine remis du décalage horaire, nous nous sommes mis en quête d'un logement. Et dès ce matin nous avons parcouru les rues de Pondy à la recherche d'adresses déjà notées sur  internet. La première fut surprenante, les photos envoyées donnaient une bien meilleure image du lieu, quand à l'environnement immédiat : une catastrophe. Nous avions un rendez vous cette après-midi pour visiter cette fois une splendide villa, trois niveau de 160 mètres carrés, toute neuve, le rêve... mais un rêve à 8 kilomètres du centre, et dans la fourchette haute de notre budget.

Rentrant sur Pondy, nous voulions trouver un porte-clef "Ganesh" pour porter bonheur au scooter. nous sommes donc allés aux abord du temple, à proximité de l'ashram de Sri Aurobindo. Niko n'a pu résister a la tentation de se faire toucher la tête par l'éléphant qui garde la porte du temple.

A ce moment, ne sachant trop que faire, nous sommes allés flâner du cote d'une maison verte dont ilyas nous avait parlé. Et par un concours de circonstances purement indien, nous sommes tombés sur le propriétaire. Après une longue visite, l'analyse concertée de tous les avantages et inconvénients, nous l'avons louée tout de suite pour 12 000 roupies par mois (180 euros).

Pour ce prix, ce n'est pas l'Hôtel Crillon, mais nous disposons, de 120 mètres carrés environ, avec 2 chambres dont une climatisée, de beaux volumes, d'une terrasse agréable, dans un endroit calme de la vieille ville, à l'extrémité sud du quartier musulman. Une seule ombre au tableau : des poubelles (rares en Inde) à une cinquantaine de mètres, nous nous en accommoderons facilement.

Nous pensons l'occuper à compter du 25 janvier, car nous allons faire repeindre en blanc tous ces jolis murs verts qui plaisent tant aux indiens. Et trouver un peu (le minimum) de mobilier pour vivre confortablement.

Nous ne sommes plus SDF et sommes ravis d'avoir trouvé ce toit. L'aventure continue....

Lydie et Nicolas



mercredi 13 janvier 2010

14 janvier, nous y sommes



Après un habituel long voyage (14 heures tout de même) nous voila enfin arrives chez nos amis Ilyas et Arifa. La journée d'hier nous a permis de prendre possession du scooter et de faire la visite d'une maison tamoule (que nous ne louerons pas). La première surprise d'hier fut la fête de Pongal. Ce rite peu connu en Europe, très populaire ici au Tamil Nadu est la fête des récoltes. Nous découvrîmes au petit matin du 13 tout un état, tout un peuple en train de bruler, dans un odeur acre, sur des petits tas devant leurs maisons le surplus d'une année : vieux papier, document inutiles... Cette fête me rappelle beaucoup la pâque juive avec sa recherche du "hametz", ou notre traditionnel nettoyage de printemps. Mais, ce qui nous "ennuie" le plus, c'est que durant ces 4 jours de festivités la vie économique se met au ralenti, et tous les rendez vous sont décalés a lundi. Nous avons quelques jours pour nous consacrer entierement a la recherche d'un logement.

Nicolas

vendredi 8 janvier 2010

Veille de week end


Pour ce "dernier" week-end avant le départ, finalement c'est le calme qui règne, car même si nous avons sans doute oublié de faire pas mal de choses, nous avons accompli tout ce que nous étions affecté dans notre tableau de marche. Alors nous nous apprêtons à passer un week end calme au chaud à la maison. Hier soir la soirée fût chaleureuse et agréable. Frédéric et moi avons réussi à ne pas donner à cette soirée un caractère d'adieu, avec les sempiternelles séquences "émotions" que je voulais éviter. On ne met pas 16 ans de collaboration et d'amitié dans la corbeille d'un Macintosh en deux clics, alors cette séparation n'est qu'un nouveau départ. Nous avons passé un moment agréable, avec les ingrédients de la réussite : une pincée de Fabienne, quelques verres de bons vins et de bons amuses-gueules. Je souhaite bonne chance à Emulsion dans sa nouvelle mouture, et nous en aurons aussi besoin pour bien débuter notre nouvelle vie. Je suis confiant dans les nouveaux partenariats que nous établirons, sans doute nous serons surpris de la tournure des événements : agréablement, c'est l'essentiel.

Nicolas




mercredi 6 janvier 2010

Compte à rebours

Hier soir je n'ai rien posté. Non pas à cause de la fatigue due à la soirée œnologique. Mais tout simplement à cause de petits soucis informatique. La soirée de lundi fut mémorable, à la fois sympathique de par la qualité des personnes réunies, qu'œnologique, le plus vieux millésime, un Chateauneuf du Pape 1966 qui a tenu toute ses promesses.
Ce qui est surprenant, dans cette dernière semaine avant le grand saut, c'est cette notion de compte à rebours. Et l'on se surprend à se dire ce que l'on fera dans une semaine date à date, et on se met à rêver. Rêver de l'Inde, de ses parfums, de ses couleurs, de ses saveurs, de ses sourires : de sa magie.
Mais même si le départ est proche, la réalité nous rappelle avec ses contraintes. Demain je me lève à 6 h 30, je commençais à oublier le réveil.

Nicolas

lundi 4 janvier 2010

Soirée oenologique


Partir pour l'inde c'est tout laisser en France, je radote c'est vrai. Mais lorsqu'il faut abandonner les crus que l'on a regardé vieillir des années durant, dans une cave où la porte en verre fumé disait "buvez-moi, buvez-moi...", deux choix sont possibles : les vendre sur ebay ou les boire.
La première idée m'a effleuré l'esprit, mais dans ce cas je ne connaitrai jamais le goût, le caractère, la complexité aromatique de ces précieux élixirs. Alors, ce soir, avec des amis choisis, nous allons boire les plus précieux, les plus délicats. Un "dernier" repas avant ce départ à la fois tant attendu, et parfois quelque part, un peu redouté.

Nicolas

dimanche 3 janvier 2010

45 ans dans un téra-octet


Partir, avec 23 kilos de bagages qui résument une vie n'est pas chose facile à priori.
Pourtant, avec méthode, nous avons trié, trié, donné toutes les choses non nécessaires à notre nouvelle vie. Et en peu de temps, nous sommes arrivés au poids imparti. En revanche, lorsqu'il s'agit de trier nos souvenirs, nos photos, nos musiques préférées, jeter devient impossible. C'est alors que la technologie vint à notre secours : le jpeg et le mp3. Ces deux formats numériques qui sans faire de bruit ont réellement modifié toute la société : toutes les photos prises aujourd'hui par nos appareils numériques sont enregistrées en jpeg. Mais qui sait que ce format date de 1992 ? Pour le son, le mp3 règne en maître quasi absolu sur tous les sons numériques. Pourtant de tous, c'est celui dont l'algorithme détruit le plus la qualité sonore. Parenthèse technique passée, nous avons pu numériser nos meilleures photos, stocker nos mp3 et nos meilleurs films Divx sur un disque portable de 200 grammes environ contenant tous nos souvenirs.
En revanche, pour les livres, nous n'avons pas encore la solution, et la bibliothèque de l'Alliance Française nous sera très utile.

Nicolas

samedi 2 janvier 2010

Pourquoi Pondy ?


Après 9 voyages au pays de Gandhi, j'ai connu l'inde en 1990. J'y ai tout de suite contracté le virus. Alors, pourquoi avoir choisi Pondicherry? Goa, Hampi, Mumbay, Dehli, Udaipur, Bikaner autant de lieux qui m'ont fascinée en Inde. Et un soir de janvier 2009, à Munnar, en plein Kérala, je demande à Nicolas de réserver dans une guesthouse que j'avais repérée sur internet en préparant notre voyage : Swades Guesthouse à Pondicherry.

A notre arrivée, Ilyas, le maître des lieux nous accueille très chaleureusement. Et au bout de 5 jours, nous lui demandons comment entreprendre une expatriation. Dès lors, la simplicité de ses réponses et notre envie ont fait le reste.

Quant au choix de Pondy, il s'est naturellement imposé à la fois par le poids du passé français (Dupleix y créa le premier comptoir français en 1720) qui laissa à cette ville une fusion franco-indienne, ce qui permet de ne pas se sentir perdu, et par la gentillesse du peuple tamoul. La magie d'Auroville a fait le reste.

Lydie

2 janvier, lendemain de réveillon


Le 2 janvier est souvent synonyme de gueule de bois. Augmentations en tout genre, reprise du boulot et abus de bonne chère laissent souvent cette petite nausée de début d'année. Pour nous, cette année est si différente, si importante que l'impatience prend le pas sur tout. Aussi nous fûmes totalement imperméables aux vœux de la marionnette du 55 rue du faubourg Saint-Honoré, ou aux messages libidineux des responsables de tous bords. En revanche, nous sommes plus sensibles à l'émission de ce soir sur TF1 où Nicolas Hulot va faire son reportage sur le Laddack, partie de l'inde que nous ne connaissons pas encore, et sur Haridwar. Cette ville sacrée où se déroule cette année la Kumbhamela. Cette fête hindoue est la plus importante de toutes, elle a lieu tous les 12 ans, et cette année elle aura lieu du 14 janvier au 28 avril.

Avec Lydie, nous avons décidé de nous y rendre, malgré une foule de 30 millions de pèlerins, pour assister aux bains sacrés des Saddhus. Nous avons acheté un caméscope pour immortaliser ce voyage initiatique. Déjà, le rêve se termine et je reviens à Marseille où la préparation du repas de ce soir me ramène dans notre vie de tous les jours.

Nicolas
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vendredi 1 janvier 2010

Premier janvier 2010, à 12 jours du début



Il y a cinq ans, lors de mon premier voyage en inde, j'étais loin de m'imaginer le cheminement qui nous conduirait Lydie et moi à faire ce choix. Je découvrais un pays bruyant, surpeuplé, pollué, l'image de tous les clichés habituels qu'un occidental se fait de l'inde. Lydie, qui en était à son troisième voyage parvint grâce à sa patience, à me faire aimer ce pays envoutant. Au fils des jours, j'ai fini par m'habituer et découvrir l'inde sous son vrai visage. Nous avons ensuite entrepris de découvrir le "sous-continent". Au septième voyage, après des rencontres enrichissantes et variées, nous sommes à 12 jours du départ pour Pondy.

A travers ce blog, nous allons essayer de faire vivre au quotidien notre départ et notre vie à Pondichérry.

Nicolas