lundi 9 août 2010

Les métiers de la rue en Inde


Lorsque l’on vit en Inde,  on les croisent tous les jours,  les cris de certains nous réveillent tous les matins, ils font vivre les quartiers ce sont les travailleurs de la rue.


Ça passe par le vendeur de fruits et légumes qui pousse sa charrette , le vendeur de saris qui circule à vélo, une vieille femme qui s’arrête à chaque porte, avec sur sa tête une bassine en aluminium dans laquelle se trouve du poisson et ou des crevettes...
                                             
Il y a le repasseur que l'on le repère de loin. Le coin de trottoir qu'il occupe est envahi par les vêtements en tous genres .D'un côté s'empilent les chemises déjà repassées, de l'autre s'entassent les habits en boules et gros balluchons dans l'attente d'un coup de fer.


Celui-ci pèse environ une dizaine de kilos, pas besoins d’électricité, juste des braises de charbons de bois qu’il met à l’intérieur. Le coût d’un vêtement est de 3 roupies (0,5 centimes d’euros)

Le cordonnier dans son atelier de rue, il confectionne lui-même les outils nécessaires au bien être de votre chaussure. Celle-ci sont faites sur mesure et toutes en cuir pour environs 400 Rs (6, 7 euros ) il sera même capable de vous faire un joli sac en cuir.


Celui  que l’on reconnaît chaque matin c’est le recycleur cri rauque mais persistant qui vous tire de votre sommeil Il hurle "Kabariiiiiiiiiii avec des mélodies différentes selon les quartiers. Son objectif, récupérer le verre,le papier,le carton et le plastique pour les revendre à un autre intermédiaire qui les revendra à son tour à une usine de recyclage.


les cireur de chaussures, qui sont plutôt dans les grande villes.
Certains travaillent au même endroit depuis toujours. Accroupi de 8h00 à 17h30, entouré de  leur matériel, disposé à même le sol : un repose pied, des brosses, huit petits pots de cirage et quelques chiffons,consciencieusement pliés, en cinq minute ils cirent , frottent,  et ça brille!Tous les jours, il astique plus d'une vingtaine de paires de chaussures, avec une méthode bien rôdée.


le couturier car en inde ce sont les hommes qui font la couture.
il se sert d’une machine à pédale . Ses gros ciseaux, ses échantillons de fils colorés et toutes sortes de rubans sauveront n'importe quelle guenille ! et,  pour quelques roupies et un modèle,  il peut vous confectionner ce que vous voulez.

 le barbier-coiffeur qui se trouve plus dans les grande villes.
Depuis plus de 20 ans certain occupent toujours le même coin de trottoir.En plus des cheveux, les clients viennent aussi pour se faire tailler barbe et moustache.La lame aiguisée du rasoir glisse lentement sur la gorge du client. 


Méthodiquement, celui-ci élimine poil après poil, imperturbable sur son bout de trottoir. Pourtant, à deux mètres du barbier, l'infatigable et trépidant ballet des véhicules bat son plein. Sans cesse, camions, voitures et motos, vélos et rickshaws s'époumonent à grands coups de klaxons. Mais son geste reste précis, sa concentration maximale et la technique parfaitement maîtrisée. 

Lydie

1 commentaire:

  1. C'est très bien que l'Artisanat soit très développé, ça permet de trouver des services de qualité à acheter à proximité, et je pense que c'est bon pour l'économie de l'Inde.
    Bravo pour tous ces reportages très intéressants !
    Bisous !
    Salvo et Nadia et Irina

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